Les parisiens toujours plus séduits par le Vélo à Assistance Électrique (VAE)
A partager en libre-service ou personnel à l’achat ou en location longue durée, le Vélo à Assistance Electrique (VAE) a particulièrement la cote auprès des Parisiens. En deux ans, les ventes de Vélos à Assistance Electrique ont explosé en France et à Paris. Les Vélib’ électriques sont en train de devenir les chouchous des Parisiens. Entre aménagement de pistes cyclables et primes à l’achat, le Vélo à Assistance Electrique pourrait s’imposer comme favori dans le monde des transports quotidiens à Paris.
Avec la fin de la prime d’Etat pour l’achat d’un Vélo à Assistance Electrique (VAE) en janvier dernier, certains craignaient une baisse des ventes en 2018. Mais loin de là. « Le nombre de VAE vendus en 2018 est équivalent à celui de 2017 », assure à 20 Minutes Alexis Blaevo et, responsable de la boutique Les Cyclistes branchés, dans le 16e arrondissement de Paris. En 2017, sur l’ensemble de la France, les ventes avaient quasiment doublé par rapport à 2016 : près de 255 000 vélos électriques ont été vendus selon une récente étude de l’Observatoire du cycle.
A Paris, le nombre de ventes peut en partie s’évaluer à partir des primes à l’achat, toujours accordées par la mairie aux acquéreurs de cycles électriques. 11 040 aides demandées en 2017 et en 2018 : 11 000 comptabilisées au mois de novembre. Christophe Najdovski, adjoint à la Mairie de Paris, chargé des transports, des déplacements, de la voirie et de l’espace public, promet que la « subvention sera reconduite en 2019 ». Il ajoute « on a une grande volonté d’accompagner le développement du vélo électrique car il a un fort potentiel de substitution à la voiture et la moto notamment pour les trajets quotidiens domicile-travail. C’est un formidable outil de transition écologique ».
La vitesse sans la sueur
Avec un prix moyen du VAE supérieur à 1 500€ selon l’Observatoire du cycle, la prime parisienne de 400€ maximum aide bien, mais n’est pas la seule motivation à l’achat. « Les gens en ont assez de la voiture, des difficultés à trouver une place de parking, ou des transports en commun bondés et moroses », assure Alexis Blaevoet. Du coup, de plus en plus de Parisiens adoptent ce moyen de transport pur un trajet quotidien, celui du domicile-travail. Une façon rapide de se déplacer (24 km/h maximum) sans pour autant arriver transpirant au bureau dès le matin.
Source : 20 minutes