L’impact carbone de notre mobilité

Pour réduire son impact sur le réchauffement climatique, le vélo est souvent présenté comme une alternative aux transports traditionnels tels que la voiture ou le train. Mais est-ce réellement une solution efficace ? Véligo se penche sur la question !

 

 

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone est un indicateur qui mesure la quantité totale de gaz à effet de serre qu’un individu ou une entreprise émet. Il existe différents types de gaz tels que le méthane et le protoxyde d’azote mais le plus connu est le dioxyde de carbone (CO2). Le dioxyde de carbone est un gaz qui est émis lorsque nous brûlons des combustibles fossiles, comme le charbon ou le pétrole. C’est un élément vital du cycle de vie de notre planète et il joue un rôle important dans la régulation de la température de la Terre. Cependant, lorsqu’il est émis en excès, il contribue fortement à l’effet de serre qui provoque le réchauffement de la planète et le changement climatique.

 

 

L’impact de la mobilité sur l’empreinte carbone

Au-delà des vertus du vélo, il faut savoir quelle est son consommation carbone. Selon une étude publiée en 2021, « Les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie sont 84 % moins élevées chez les cyclistes que chez les non-cyclistes ». La voiture consomme surtout du pétrole. Le vélo au contraire, consomme des calories qui proviennent de notre alimentation, et n’utilise donc pas de combustibles fossiles. L’empreinte carbone du vélo est même dix fois inférieure à celle des voitures électriques.

 

 

Image : Shutterstock

 

Selon une étude réalisée par la European Cyclists’Foundation, l’empreinte carbone d’un vélo est d’environ 21 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, et 22 grammes pour le vélo électrique. Pour obtenir ce résultat, l’ECF s’est basé sur le fait qu’un vélo possède en moyenne une durée de vie de 8 ans et que la distance moyenne parcourue chaque année est de 2400 kilomètres. Par exemple, une personne vivant en banlieue et qui se rend quatre jour par semaine à son travail en vélo, économise l’équivalent de 380 L d’essence et c’est environ 750 Kg d’émissions de CO2 qui sont évitées.

 

En France, les déplacements se font majoritairement en voiture. En effet, le trafic routier représente près de 74% % des émissions de carbone liées aux transports. Une voiture émet 100 à 120 grammes de carbone par kilomètre, alors qu’un avion en émet 250 à 300 grammes par kilomètre. Les transports en commun peuvent diviser l’empreinte carbone du trajet par le nombre de personnes présentes. En ville, le bus est le moyen de transport le moins polluant, juste derrière la marche et les vélos mécaniques, avec une moyenne de 68 grammes par kilomètre. Les trains sont les véhicules à moteur les moins polluants, moins de 14 grammes par kilomètre. C’est la solution idéale pour se déplacer. L’avion émet 285 par kilomètre, ce qui en fait le meilleur choix pour les voyages longue distance. Néanmoins, l’avion reste polluant en raison de la combustion de kérosène.

 

 

Chiffres AIE pour l’année 2016

 

 

Le vélo, une mobilité douce pour réduire son empreinte carbone

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de nombreuses alternatives se sont développées comme le covoiturage, la trottinette et le vélo en libre-service, la marche à pied, … C’est ce que l’on appelle la mobilité douce. Il s’agit de l’ensemble des moyens de transports respectueux de l’environnement. Ce concept présente de nombreux avantages puisqu’il permet de réduire son empreinte carbone, d’adopter une activité physique et de gagner du temps de trajets pour certains en évitant les axes de trafic saturés.
Le vélo est devenu une solution pertinente et efficace pour repenser sa mobilité. D’une part parce que sa fabrication demande peu de ressources et d’autre part parce qu’il n’est pas polluant voir peu pour les modèles électriques. C’est parfait pour vos trajets du quotidien, simple et rapide à prendre en main. Dans un précédent article, nous avions d’ailleurs privilégié le vélotaf à l’autotaf.

 

Plusieurs solutions existent pour adopter ce moyen de transport. Il est possible d’acheter son propre vélo mécanique ou électrique. Par ailleurs, en France, il existe différentes subventions et aides financières pour vous aider à en acquérir un. Si vous réfléchissez depuis un moment à passer à ce mode de déplacement mais que vous hésitez encore, il existe des services de locations de vélos en libre-service et des services de location de vélo à assistance électrique longue durée comme Véligo, qui permettent de tester le vélo sur plusieurs mois avant d’acheter le vôtre.